Nous nous souvenons tous de ces images abominables. Au printemps dernier, nous avons été les témoins incrédules de l’entrée de l’armée canadienne dans les établissements de soins de longue durée de l’Ontario et du Québec : il s’agissait d’aider à prendre en charge les éclosions généralisées de COVID-19 tant chez les résidents que chez le personnel. Le rapport qui a suivi était cinglant : il détaillait de multiples cas d’abus, de négligence et de non-respect des procédures visant à prévenir la propagation de la COVID-19.
Près de 365 jours plus tard, les choses n’ont pas tellement changé. Les chiffres ne mentent pas. Depuis le 24 avril 2020, on a compté 21 724 cas positifs de COVID et 3 761 décès dans les établissements de soins de longue durée de l’Ontario; au Québec, le bilan est similaire.
Il a fallu la pandémie de COVID-19 pour révéler les insuffisances du secteur des soins de longue durée au Canada. Pourtant, si on y avait vraiment porté attention il y a même seulement 10 ans, on aurait facilement pu prévoir les calamités présentes.
Joignez-vous à la présidente et directrice générale de MedicAlert, Leslie McGill, pour un débat de fond avec les docteures Pat Armstrong et Jacqueline Choinière, chercheuses expertes de l’Université York, qui étudient les soins de longue durée du Canada et militent en faveur d’un changement dans ce secteur depuis des décennies.
Figures de proue de ce domaine, elles ont toutes deux des recommandations à court et long terme à proposer pour redresser le cours des choses afin de combler les gigantesques lacunes du secteur des soins de longue durée du Canada.
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