Le programme Retrouvés sains et saufs de MedicAlert est une « approche plus favorable à la santé » pour retrouver les personnes vulnérables disparues

Untitled (2708 × 833 px) (1)À Saugeen Shores, la priorité absolue est de retrouver une personne disparue et de la ramener en sécurité

Pour le sergent Andy Evans, l’un des aspects les plus gratifiants du travail de policier est de réunir une personne disparue et ses proches.

En tant qu’agent de relations avec les médias du Service de police de Saugeen Shores, le sergent Evans, ainsi que ses collègues contribuent à assurer la sécurité de 15 000 personnes dans le comté de Bruce, en Ontario. La région, qui regroupe South Hampton, Port Elgin et l’ancien canton de Saugeen, connaît une croissance rapide grâce à sa situation séduisante sur les rives ensoleillées du lac Huron.

C’est également un endroit idéal pour prendre sa retraite, et Saugeen Shores compte une population âgée bien établie, desservie par des communautés de retraités et des maisons de retraite. Lorsqu’un membre de cette communauté soudée est désorienté et s’égare — comme le feront au moins une fois six personnes sur dix atteintes de démence — le sergent Evans explique que les premiers intervenants s’empressent de les ramener à la maison.

« Je suis également un superviseur de première ligne et cela fait partie de mes tâches quotidiennes », explique-t-il. « Lorsque quelqu’un s’égare, il m’incombe d’aider à coordonner les efforts de recherche au sein d’un poste de commandement et de répartir les agents en conséquence. Notre priorité absolue est alors de retrouver cette personne et de la mettre en sécurité ».

Ces efforts peuvent impliquer un large éventail d’activités, allant du repérage par téléphone portable à la sollicitation de l’aide des pompiers, en passant par l’intervention de leur propre unité cynophile. Le coût des recherches passe toujours après la santé de la personne disparue.

« Si nous devons faire appel à notre chien pisteur, cela peut représenter une dépense, mais ce n’est pas une dépense qui nous préoccupe », explique le sergent Evans. « S’il y a une intervention des pompiers ou si nous avons besoin de pompiers volontaires — qui sont en fait rémunérés — cela a un coût, mais c’est pour cela qu’ils sont là. Ce sont des dépenses acceptables que nous sommes prêts à engager pour ramener quelqu’un chez lui. »

Retrouver le chemin de la maison

Le retour au domicile de ces personnes a été facilité et rendu plus efficace par le partenariat des services de police avec MedicAlert, dans le cadre du programme Retrouvés sains et saufs. Cette relation permet aux agents de Saugeen Shores d’avoir un accès instantané à la base de données des renseignements médicaux des abonnés de MedicAlert, qui contient des renseignements complets sur la santé de plus d’un million de Canadiens, dont 50 000 sont atteints de la maladie d’Alzheimer ou d’une autre forme de démence. La base de données des renseignements médicaux des abonnés comprend les antécédents d’errance, les éléments déclencheurs, lescaractéristiques physiques, les techniques de désescalade et bien plus encore — autant d’éléments auxquels les premiers intervenants peuvent accéder lorsqu’ils effectuent une recherche.

« Si nous trouvons une personne errante ou en détresse médicale qui porte un bracelet MedicAlert, cette information peut être transmise à nos répartiteurs », explique le sergent Evans. « Ils peuvent alors accéder au dossier MedicAlert de la personne, ce qui nous permet d’abord de savoir qui elle est, puis de trouver son plus proche parent, ses coordonnées et même des renseignements sur des angoisses précises et sur la manière d’approcher cette personne. Je pense qu’à l’avenir, notre service de police adoptera une approche beaucoup plus favorable à la santé pour ramener les gens à la sécurité ».

De nouvelles recherches menées par MedicAlert et des scientifiques de l’Université de Waterloo indiquent que 91 % des abonnés ayant connu un incident d’errance ont été ramenés chez eux sains et saufs. C’est une bonne nouvelle non seulement pour la personne atteinte de démence et sa famille, mais aussi pour les agents dévoués qui participent aux recherches. « Ces incidents sont l’un des nombreux facteurs qui affectent émotionnellement des policiers et des autres premiers intervenants de première ligne », explique le sergent Evans. « Ils ont un effet cumulatif. »

Connaître, c’est pouvoir

Avec près d’un million de Canadiens qui devraient être atteints de démence d’ici 2030, le nombre de personnes exposées au risque d’errance ne fera qu’augmenter. Pour les familles de personnes atteintes de démence, le sergent Evans recommande d’inscrire leur proche au programme Retrouvés sains et saufs de MedicAlert. « Plus nous disposons de renseignements, en particulier dans le cas des personnes errantes, plus nous avons de chances d’aboutir à un résultat rapide et fructueux. »

Il y a peu de choses dont les premiers intervenants tirent une plus grande satisfaction que de rendre une personne perdue à une famille soulagée. « Chaque officier est touché par la découverte d’une personne disparue; toute fin heureuse procure un immense plaisir », déclare-t-il.

« On a l’impression que l’essentiel de notre travail consiste à poursuivre les criminels et à les traduire en justice, et c’est l’une de nos principales responsabilités. Mais en fin de compte, la protection du public, qui ne relève souvent pas de la criminalité, est une chose que nous sommes très fiers de bien faire. »