Notre Histoire
Tout a commencé par une idée simple. Ce qui n’était au départ que le désir d’un père de protéger sa fille d’une allergie mortelle est devenu une mission qui, encore aujourd'hui, change le monde, une vie après l’autre.
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La naissance d’une idée
En 1953, alors que Linda Collins, 14 ans, jouait avec ses cousins, elle s’est coupée suffisamment profondément pour avoir besoin de points de suture. Aux urgences, le médecin a suivi la procédure normale et lui a administré une antitoxine tétanique. Linda a alors subi une réaction allergique presque fatale et est tombée dans le coma. Son père, le Dr Marion Collins, était au courant de son allergie, mais il était en déplacement lorsque l’incident s’est produit.
Heureusement, Linda a survécu, mais ses parents vivaient dans la crainte que ce type d’urgence médicale ne se reproduise.
Lorsque Linda est allée à l’université en 1956, le Dr Collins et sa femme Chrissie s’inquiétaient pour sa sécurité. C’est alors que le Dr Collins a eu cette idée : en collaboration avec un bijoutier de San Francisco, il a conçu le tout premier bracelet d’identification médicale.
À la vue du bracelet de Linda, d’autres personnes ont exprimé leur intérêt d’en avoir un aussi pour informer le personnel d’urgence de leurs propres allergies ou problèmes de santé. C’est en réalisant que cette idée pourrait aider de nombreuses personnes que le Dr Collins et Chrissie ont su qu’ils devaient se lancer dans une mission pour sauver et protéger des vies.
Peu de temps après, ils ont lancé la Fondation MedicAlert pour mettre leur bracelet de sauvetage à la disposition des personnes souffrant d’allergies et d’autres problèmes de santé chroniques.
Aujourd’hui, le tout premier identifiant MedicAlert de Linda Collins fait partie de la collection permanente du Smithsonian Institute—un témoignage de l’importance d’une solution qui a résisté à l’épreuve du temps.
L'arrivée de MedicAlert au Canada
L’idée du Dr Collins s’est répandue au Canada en 1961. Ralph Finkle, un directeur commercial de Toronto allergique à la pénicilline, a lu un article à ce sujet dans une publication industrielle. Andrew Cowans, un animateur populaire de Montréal, en a entendu parler sur un fil de presse. Et la Dre Maureen Roberts, professeure et chercheuse en médecine basée à Halifax, a lu un article dans une revue professionnelle américaine. Toutes ces personnes ont écrit au siège de MedicAlert à Turlock, en Californie.
Au début du printemps de cette même année, le hasard a voulu qu’un voyagiste de Toronto, Gordon Girvan, se promène sur la plage d’Antigua ou il a rencontré un couple charmant avec lequel il a soupé. Il s’agissait du docteur Collins et de sa femme. Le médecin connaissait donc désormais quelqu’un personnellement au Canada, et un homme d’action, de surcroît!
Le 24 mars 1961, le Dr Collins rassemble ses connaissances canadiennes intéressées dans une suite d’hôtel de Toronto pour une réunion préliminaire. Ils tombent d’accord pour demander une charte canadienne : les États-Unis ont désormais leur premier affilié. Il n’a suffi que de quelques heures pour que le Canada ait sa propre Fondation MedicAlert! La Fondation MedicAlert Canada a obtenu son acte constitutif le 18 juillet 1961. À la fin de l’année, elle comptait 661 abonnés. Et on connaît la suite!
Une présence mondiale
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La Fondation MedicAlert Canada est l’une des dix affiliées de MedicAlert Foundation US, présentes dans 25 pays.