60 ans de partenariats : l’histoire de Rob Bernier, surintendant par intérim

Rob_BernierAprès ses études secondaires, alors qu’il commençait le Collège d’enseignement général et professionnel, mieux connu sous le nom de cégep, le surintendant par intérim du Service de police d’Ottawa Rob Bernier, originaire de Montréal, pensait qu’il était voué à une carrière scientifique. Mais différentes expériences personnelles l’ont porté à croire que finalement, sa destinée pourrait être tout autre.

Près de 30 ans plus tard, non seulement Rob est policier depuis 27 ans et père de deux enfants, mais il a aussi consacré toute sa carrière au Service de police d’Ottawa… Ces quatre dernières années en tant qu’ardent défenseur du programme Connecté et protégé de MedicAlert auprès des services de police.

Avant 2017, Rob connaissait MedicAlert et sa mission d’offrir des renseignements de santé de qualité en cas d’urgence. Cependant, comme beaucoup d’autres, il associait surtout MedicAlert à des affections comme les allergies et l’asthme. Pourtant, à l’occasion d’une discussion avec ses collègues sur les lacunes des registres des personnes vulnérables, lors d’une réunion du comité consultatif sur l’ordre public de l’Ontario (Ontario Public Order Advisory Committee), un groupe de réflexion sur les activités de recherche et de sauvetage de la police de l’Ontario, une solution pour unifier tous les registres disparates de la province s’est imposée d’elle-même. 

« Quand les policiers parlent des membres vulnérables de la collectivité et du besoin de les aider grâce à un registre, ils pensent avant tout aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’autres formes de démence, d’autisme, du syndrome d’alcoolisme fœtal, d’une lésion cérébrale acquise ou aux personnes atteintes de troubles de la santé mentale, explique-t-il. C’est pour ce type de personnes que les proches, les aidants ou de bons Samaritains appellent le 911 afin que la police les aide à résoudre une crise. La difficulté, c’est que les registres permettant d’aider ces personnes vulnérables étaient quasi-inexistants et que le peu qui existaient étaient élaborés à une échelle hyperlocalisée et ne portaient que sur un domaine particulier. La police disposait de très peu de moyens pour accéder de façon proactive à des renseignements cruciaux au sujet d’une personne vulnérable, qui auraient permis aux policiers de désamorcer ou de résoudre la crise. Les registres locaux présentent des limites quand les gens voyagent, puisque les renseignements de la personne vulnérable ne seront alors pas accessibles aux services de police d’autres régions. »

C’est ici que MedicAlert entre en jeu.

Ce que Rob ignorait, c’est qu’à peine 18 mois plus tôt, MedicAlert avait lancé le projet pilote Connecté et protégé avec le service de police de la région de Durham. Ce programme, qui rencontre un franc succès, donne accès à la base de données de renseignements de santé des abonnés à MedicAlert aux répartiteurs de la police, afin qu’ils les transmettent aux officiers intervenant sur les lieux se concentrent davantage sur la gestion de crise.

« Si la personne qui appelle le 911 peut savoir que la personne vulnérable figure dans le registre de MedicAlert ou si les policiers, sur place, réussissent à voir qu’elle porte un identifiant de MedicAlert au code-couleur correspondant à des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’autisme, alors ils pourront accéder à des renseignements essentiels très rapidement : cela les aidera à accompagner les officiers, qui pourront alors répondre plus efficacement à la crise », explique-t-il.

« Cela peut être aussi simple que d’identifier une personne désorientée afin de la ramener chez elle en toute sécurité. Ou bien de rassembler des renseignements sur les antécédents de la personne et les lieux qui l’attirent habituellement afin de mieux orienter les ressources pour la retrouver le plus rapidement possible, et dans le meilleur état possible. Cela pourrait aussi être des astuces sur les moyens de communication efficaces avec cette personne ou les moyens de repérer les éléments déclencheurs et les techniques d’apaisement permettant aux intervenants de désamorcer efficacement la crise. En fin de compte, pour des appels de ce type, la sécurité et le bien-être de la personne vulnérable sont au cœur des préoccupations des officiers de police. MedicAlert nous aide à atteindre cet objectif. »

En 2017, le Service de police d’Ottawa s’est joint au programme Connecté et protégé de MedicAlert, et Rob s’est chargé de nous aider à étendre ce programme à plus de 50 services de police actuellement, plus d’une douzaine d’autres étant en voie de s’y joindre en 2021.
Rob a également continué à se faire le porte-parole de notre travail numérique novateur : il fait désormais partie d’une équipe travaillant avec MedicAlert et plusieurs éditeurs de logiciels, afin de créer des requêtes informatiques instantanées entre la base de données de renseignements de santé des abonnés à MedicAlert et les systèmes de répartition assistée par ordinateur utilisés par les services de police.

« Pour nous, ce qui importe, c’est de réussir à repérer rapidement qu’une personne avec laquelle nous interagissons ou nous sommes sur le point d’interagir figure dans le registre de MedicAlert, afin d’avoir accès aux renseignements qui la concernent le plus rapidement possible. Le fait de disposer d’un logiciel qui comprenne les requêtes informatiques partielles ou imprécises (ce qui est souvent le cas dans le cadre du travail des officiers de police) signifie que nous serons mieux équipés pour répondre à ces situations le plus efficacement possible. »

Il faudra plusieurs mois avant de terminer le projet pilote HELP-911. En cas de succès, il sera mis à la disposition des services de police de tout le pays.

« Cela fait très longtemps que je pense à un système de ce genre, raconte Rob. C’est formidable de voir cette idée aboutir à la première phase de ce projet pilote. Pour la deuxième phase, j’espère que nous réussirons à connecter MedicAlert au système du Centre d’information de la police canadienne, dans lequel les services de police effectuent la plupart de leurs requêtes. »

En attendant, Rob Bernier poursuit ses allocutions publiques au sein de la collectivité et donne à l’occasion quelques entrevues aux médias afin de parler de son soutien à MedicAlert et du programme Connecté et protégé.