Bernice, 91 ans, est la plus heureuse lorsqu’elle a du chocolat et une carte de bingo à gratter, deux choses dont sa fille Gail veille à ce que sa mère ne manque jamais. Malgré le diagnostic de démence qu’elle a reçu en 2015 et la perte de la quasi-totalité de sa mémoire à court terme, Bernice est toujours heureuse et en bonne santé. Elle a tendance à poser les mêmes questions sur le mois et le temps, quel que soit le membre de sa famille nombreuse et multigénérationnelle qui est en visite.
Pour Gail, fonctionnaire à la retraite et aînée des sept enfants de Bernice, le diagnostic de trouble neurocognitif signifiait rallier les troupes et recourir aux services de MedicAlert pour sa mère. Au cours des premières années qui ont suivi le diagnostic, Bernice a vécu de façon autonome dans un petit appartement construit à l’arrière de la maison de son fils à Ottawa. Bien que sa mère n’ait jamais montré de signes de risque d’errance, Gail a toujours eu des craintes par rapport à cela.
« MedicAlert nous a apporté la tranquillité d’esprit à l’époque et c’est encore le cas aujourd’hui, même si maman est dans un établissement de soins de longue durée », déclare Gail.
Après trois ans d’attente, la famille a pu placer Bernice dans un établissement de soins de longue durée juste avant la pandémie. Lorsque la pandémie de COVID-19 s’est propagée, pour la première fois, Gail et ses frères et sœurs n’ont pas eu la possibilité d’être la voix de leur mère en cas de problème.
« La première année de la pandémie a été très stressante », note-t-elle. « Nous lisions des articles sur des flambées dans des établissements de soins de longue durée. L’information était confuse et souvent contradictoire, il n’y avait pas de vaccins et, bien sûr, en tant que personne âgée, elle était vulnérable. Mais nous avons eu de la chance. L’établissement de ma mère n’a connu une flambée que bien plus tard, et encore, elle a été contenue. À ce moment-là, l’équipe de l’établissement avait déjà développé des canaux de communication très forts avec les familles ».
Bien que la pandémie était angoissante, Gail et ses frères et sœurs savaient que le fait de tenir à jour le dossier médical personnel MedicAlert de sa mère était un moyen de la protéger en cas d’épidémie. En effet, les premiers intervenants auraient un accès instantané à ses renseignements médicaux dans le chaos potentiel d’une flambée de COVID-19.
Aujourd’hui, les problèmes liés à la COVID étant derrière eux, la famille très occupée de Bernice — qui compte également 12 petits-enfants et sept arrière-petits-enfants — veille toujours à ce qu’elle participe à autant d’activités que possible qui lui permettent de rester en contact avec les autres. Qu’il s’agisse de travaux manuels ou de la « chorale » dirigée par un étudiant en musique qui vient chaque semaine au foyer, Bernice est entourée de joie, de rires et de personnes qui l’aiment.
Elle est également en sécurité grâce à MedicAlert. « Nous n’avions aucun contrôle sur la maladie, mais c’est quelque chose que nous pouvions contrôler. C’est quelque chose que nous pouvions utiliser pour la protéger et nous protéger nous-mêmes », se souvient Gail. « MedicAlert est une dépense qui en vaut la peine. Et elle n’a jamais enlevé son identifiant MedicAlert ».
