C’est le milieu de l’après-midi, et Mario et ses amis du programme de jour pour adultes de la région de York traversent le stationnement pour se rendre au Mother of Carmel Childcare Centre pour leur visite hebdomadaire avec les enfants. Mario ne se souviendra pas de la visite de ce jour, mais la joie qu’il éprouve suffit à donner le sourire à ses enfants, Tina et Guido.
Il y a quatre ans, Mario, qui a aujourd’hui 88 ans, a reçu un diagnostic de maladie d’Alzheimer et de démence. Il s’agit d’une maladie familiale, qui n’a toutefois pas touché son frère jumeau Orlando, qui lui rend souvent visite.
Le diagnostic de Mario a été à la fois un défi et une opportunité, selon Tina. Son père était contremaître en construction pour la ville de Toronto et dirigeait une équipe d’opérateurs de déneigement. « Mon père ne s’est jamais perdu », dit-elle, « sa demande d’un GPS pour sa voiture à l’occasion de son 75e anniversaire fut donc une surprise. »
Ce sont les petites choses que Tina remarque en premier, comme le fait que Mario égare ses clés ou qu’il parte faire une course puis oublie ce pour quoi il est parti. Elle se souvient d’un jour où son père s’était rendu chez Costco et était resté absent plus longtemps que prévu. « Il est revenu avec deux boîtes de Cheerios, ce qui n’était pas ce qu’il voulait au départ, et c’était des céréales qu’ils n’avaient jamais mangées auparavant. »
Après le diagnostic de Mario en 2019, Tina a constaté un déclin rapide de la mémoire de son père. Il a également commencé à chercher à sortir de chez lui et ne reconnaissait plus sa maison lors de ses promenades nocturnes dans le quartier. « Nous avons installé des alarmes pour les portes et des serrures supplémentaires, mais c’était devenu trop lourd à gérer pour ma mère. »
Le fils aîné de Tina, Roberto, est réserviste dans l’armée canadienne et est particulièrement proche de Mario. Il vivait avec son grand-père depuis 2015 et se souvient que Mario réparait à peu près tout, lui apprenait à faire du vin et à s’occuper du jardin. Après avoir été déployé au début de l’année 2020, Roberto se souvient de l’excitation de son grand-père lorsqu’il le voyait lors d’appels vidéo, et de la forte baisse qu’il a constatée chez Mario à son retour, un an plus tard.
Après son retour, Roberto a pris la décision difficile d’acheter sa propre maison. C’est pourquoi, il y a un peu plus d’un an, Tina, son mari et son fils cadet ont décidé qu’il était temps de vendre leur maison de Nobleton et d’aller vivre chez ses parents à Maple, en Ontario. Ils ont choisi de faire en sorte que son père soit entouré de personnes qui l’aiment et s’occupent de lui, et de donner à sa mère un peu de répit.
C’est peu après que Tina a décidé qu’il était temps de recourir au service de MedicAlert. « Je suivais des cours et j’en apprenais le plus possible sur la démence et la maladie d’Alzheimer », dit-elle. « Mon père est devenu très exigeant quant à ses vêtements, et je savais qu’un moniteur GPS attaché à ses vêtements n’était pas la bonne solution. Et bien qu’il ait d’abord essayé d’enlever l’identifiant MedicAlert parce qu’il ne savait pas ce que c’était, nous avons été agréablement surpris de constater qu’il n’y parvenait pas. »
Aujourd’hui, Tina dit que Mario traite son identifiant MedicAlert comme si c’était une montre. Bien qu’il ne sache pas exactement à quoi sert son identifiant bleu Retrouvés sains et saufs, cela apporte à Tina et à sa famille une grande tranquillité d’esprit.
En tant que spécialiste en logiciels à la retraite, Tina est également enthousiasmée par l’investissement de MedicAlert dans la recherche liée à l’errance. « Je sais que les données relatives aux habitudes de sortie et d’errance de mon père sont importantes pour nous en tant que famille. Multipliez cela par les milliers de personnes que MedicAlert aide grâce au programme Retrouvés sains et saufs, et le potentiel devient exponentiel. »
Alors que Tina réfléchit aux possibilités offertes par les nouvelles avancées technologiques explorées par MedicAlert, elle s’arrête et sourit. La perspective est enthousiasmante, mais ce sont les petites choses qui ont le plus de sens, comme les réunions de famille où Roberto vient en visite et où ils dégustent ensemble des plats italiens préparés à la maison. Roberto avait l’habitude de discuter avec Mario, qui avait servi dans l’armée italienne il y a de nombreuses années, et leur engagement commun au service de leur pays les rapprochait.
« Les yeux de mon père s’illuminent chaque fois qu’il voit Roberto. Il n’oublie jamais son nom. Et Roberto est très protecteur à son égard. Comme MedicAlert, il fait partie de ce qui permet à mon père de rester en sécurité ».
